jeudi 23 juin 2016

Stand à la fête de l'huma de Dole samedi 25 juin

Venez nous rencontrer, échanger et prendre des informations 
sur le Nouveau Parti Anticapitaliste, le comité local du pays dolois et les comités de la région

stand samedi 25 juin 2016 au manège de Brack à Dole
de 12h à 20h

jeudi 26 mai 2016

manifestation du 26 mai 2016 à Dole

La mobilisation ne faiblit pas! Il y avait même plus de monde aujourd'hui lors du rassemblement place de la sous-préfecture et du petit parcours qui a suivi que la semaine dernière!

L'objectif principal suivant: le défilé du 14 juin à Paris quand la "loi travail" devra passer au sénat.
(des cars en partance de Dole et Lons sont prévus)...
Mais aussi le comité d'accueil envisagé pour la ministre de la précarité demain à Besançon :


vendredi 20 mai 2016

Manifestation du 19 mai 2016 à Dole


Manifestation du 19 mai contre la "loi travail" à Dole
Des centaines de manifestants, un orchestre de percussion pour les entraîner en musique jusque vers la sous-préfecture, la vente du " petit dictionnaire de la fausse monnaie politique" pour ne pas se laisser abuser par le langage des médias et des capitalistes... Et toujours la même détermination pour imposer le retrait de la loi travail et refuser l'utilisation du 49-3.

mercredi 18 mai 2016

Retrait de la loi Travail

AGENDA: 
Manifestation pour le retrait de la loi " Travail " !
Jeudi 19 mai 2016 à 10 h 30, DOLE - Avenue de Lahr

Manifestation du mardi 17 devant la sous-préfecture:
250 manifestants selon la police lors de ce rassemblement.

jeudi 31 mars 2016

Manifestation pour le retrait du projet de loi "travaille (et ferme-la)"

1000 à 1300 manifestants dans les rues de Dole ce 31 mars contre le projet de régression social du gouvernement-Medef-CFDT
 

Si la présence de la CGT et de FO était très marqué, il y avait aussi des militants politiques et associatifs. Mais on aura surtout remarqué les nombreux lycéens qui ont pu prendre la parole devant la sous-préfecture et animaient le cortège par leurs slogans et leurs affiches. Parce qu'ils "valent mieux que ça", que cette loi de précarisation.


Cela fait maintenant trois semaines que le projet de loi "Travail" suscite le refus d’une grande partie de la population, des grèves et des manifestations. Après le succès de la mobilisation du 9 mars, le gouvernement a dû faire des concessions pour gagner des soutiens, notamment celui de la direction de la CFDT. Les dispositions qui augmenteraient la liberté de licencier par exemple pour raisons économiques ont été atténuées et le niveau des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif n'est plus qu'indicatif. Beaucoup de bruit aussi a été fait sur la « garantie jeunes », un dispositif d’insertion professionnelle accompagné, sous conditions, d’une aide financière qui existe déjà à titre expérimental.
Assez de l’arrogance patronale et gouvernementale
Mais le gouvernement n’a rien touché à ce qui est l’essentiel de la loi. Ce sont les accords d’entreprise, voire d’établissement, qui deviendraient la norme désormais. Ils pourraient être moins favorables que la loi, que les accords de branches, ce qui était déjà possible mais seulement, jusqu’à présent, à titre dérogatoire. Si la loi passe, les travailleurs seront davantage à la merci du patronat qui pourra avec des référendums « revolver sur la tempe » leur faire accepter la dégradation de leurs conditions de travail et de salaires en exerçant sur eux et sur les syndicats le chantage aux licenciements.  
Et c’est bien ce qu’ont compris les dizaines de milliers de jeunes et de salarié-e-s qui ont à nouveau manifesté le 24 mars à Paris et dans de nombreuses villes malgré la politique d’intimidation du gouvernement. Manuel Valls a même eu le culot de prétendre dénier aux jeunes le droit d’avoir un point de vue sur leur propre avenir.  Malgré aussi la répression.  Dans plusieurs villes, les manifestant-e-s ont été gazé-e-s, et certain-e-s tabassé-e-s et interpellé-e-s.  Parce que les policiers auraient été provoqués, parce qu’il y aurait eu des casseurs, disent la plupart des médias. C’est faux. Des vidéos, des témoignages de manifestant-e-s, montrent comment la police s’est acharnée sauvagement sur un jeune lycéen de 15 ans à Paris ; sur un homme plus âgé à Nantes.  Au point que le ministre de l’Intérieur lui-même a été obligé de déclarer qu’il y aurait enquête.
Pour gagner le retrait, préparons la suite
Par cette répression, le gouvernement espérait dissuader jeunes et travailleurs de se mobiliser. Il utilise aussi, cyniquement, l’actualité des monstrueux attentats de l’Etat islamique à Bruxelles, pour occuper le terrain médiatique. Mais rien ne peut empêcher maintenant le succès de la mobilisation du 31 mars.
Ce jeudi, nous pouvons massivement exprimer notre révolte et notre colère face à la loi Travail bien sûr, mais face aussi à toutes les attaques contre les droits des salarié-e-s, prises dans le seul intérêt du Medef, qui l’ont précédée.
Oui, nous nous serons des centaines de milliers à nous mobiliser, à faire grève, à manifester, pour exiger le retrait de la loi Travail. Dès maintenant, discutons des suites du 31, comment nous pouvons créer le rapport de forces pour faire reculer le gouvernement. Exerçons notre pression sur les directions syndicales nationales pour qu’elles ne puissent pas se dérober. Discutons-en sur nos lieux de travail comme le font les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s dans leurs lycées et leurs facs. Tissons les liens nécessaires entre établissements, entre entreprises, entre salarié-e-s, jeunes, militant-e-s pour pouvoir nous-mêmes décider de la continuation de notre lutte.
Il s’agit de préparer, toutes et tous ensemble, l’affrontement avec le gouvernement.

jeudi 24 mars 2016

Loi El Kohmri : répression policière à Besançon

Un militant de SUD Etudiant à Besançon apprenait de la bouche d'un policier, au cours de la manif qu'il était convoqué au commissariat, par suite d'une plainte déposée par le proviseur de son lycée.
Or, la BAC l'a arrêté en pleine rue dans l'après-midi, ALORS QU'IL SE RENDAIT A CETTE CONVOCATION en compagnie de militants. 
Une mobilisation pacifique s'est organisée devant le commissariat pour demander la libération immédiate du jeune homme concerné. La Police a alors chargé la foule à grands coups de gaz et de matraques. Deux personnes ont alors également été violentées, menottées et finalement embarquées dont le secrétaire de l'UD CGT. 
Rassemblement vendredi 25 mars à 13h devant la Préfecture pour faire cesser la criminalisation du mouvement social et de l'action syndicale. 

A la répression policière, répondons par une mobilisation croissante face au projet de Loi Travail, jusqu'à son abandon définitif ! 
à Dole, jeudi 31 mars à 10h30 avenue de Lahr

dimanche 21 février 2016

Notre-Dame-Des-Landes / Besançon


Manifestation à Notre-Dame-Des-Landes
samedi 27 février

Bus au départ de Besançon (péage de Valentin)
vendredi 26 février à 22h15
Inscription : 03 81 26 05 97 / 06 84 82 47 06
Participation financière demandée (en fonction des possibilités de chacun)

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à NDDL,

Rassemblement
samedi 27 février 15h
Place Pasteur Besançon
Goûter participatif
Amenez cartons et matériaux pour construire des cabanes,
une ZAD éphémère en soutien aux opposants de NDDL...


Sur tout le territoire le développement de multiples petits aéroports n'a pas étendu l'offre, et on peut assister à un jeu de « chaises musicales». Par exemple, localement l'aéroport de Dole-Tavaux a abouti à la fermeture de celui de Dijon (qui va se transformer en héliport militaire...) et la diminution des liaisons ferroviaires. La survie de ces aéroports n'est possible que par des financement publics aussi bien pour les infrastructures que pour le fonctionnement.
Ces choix en matière de transport ne réponds pas aux besoins du plus grand nombre (un français sur deux ne prends jamais l'avion !). Alors que la majorité de la population a besoin de se déplacer quotidiennement pour son travail, ses loisirs, l'offre ferroviaire se restreint sur les petits trajets et les prix explosent. Les pauvres n'ont plus les moyens de prendre le train ? Qu'à cela ne tienne ! Macron met en place des bus… Plus polluants, plus accidentogènes….
Cette fuite en avant, ce « toujours plus » de projets inutiles, alors que les aménagements existants ne profitent qu'à la minorité qui peut se les payer, sont l'expression de choix politiques. Ces choix vont à l'encontre des engagements et des belles promesses des gouvernements lors de la COP 21. Le choix du transport aérien, très énergivore et émetteur de gaz à effet de serre ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique, bien au contraire.
C'est le développement de transports collectifs accessibles à tous qui permettra de répondre aux besoins sociaux et participer à la sauvegarde du climat.
Mais nous devons constater que le bien commun, la préservation de l'environnement, ne pèse pas lourd face à la logique mortifère des grands groupes financiers et des décideurs politiques à leur service.
En cette période d'austérité, il est confondant de voir que le conseil régional des Pays de la Loire s’est fendu d’une campagne de publicité d'un coût de 60 000€ pour exiger l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes…
L'organisation d'un référendum local sur le projet d'aéroport nous montre l'obstination du gouvernement et nie l'enjeu plus global de la lutte. C'est bien un autre projet de société qui est porté par les opposants, une société qui répond aux besoins sociaux, qui préserve l'environnement, qui repense le modèle agricole, la gestion des biens communs...
Les opposant ont fait preuve d'une détermination et d'une cohésion exemplaires malgré leur hétérogénéité : agriculteurs, riverains, écologistes, forces de la gauche alternative... refusant de se laisser diviser.
Ce qui se construit sur la ZAD est porteur d'un grand espoir. Mobilisons-nous pour l'abandon total de ce projet et faire avancer l'idée qu'un autre monde est possible.



lundi 7 décembre 2015

Régionales : un avertissement, une menace

Marine Le Pen a donc récolté le succès annoncé pour son parti : les fruits pourris de la politique anti-ouvrière et réactionnaire du gouvernement Hollande-Valls. Avec 30 % des voix, en tête dans 6 régions, le FN devient le premier parti de ce pays sur le plan électoral et peut plastronner avec arrogance et cynisme en jouant aux démocrates représentant le peuple. Ces étranges élections qui se sont déroulées dans un climat dominé par les suites du drame des attentats de Paris, l'état d'urgence,  l'offensive sécuritaire  et militariste du gouvernement, la guerre sur fond d'austérité et de montée du chômage, sanctionnent la gauche comme la droite.
Gauche et droite rejetées
Cette sanction est double, l’abstention et le vote FN. Un électeur sur deux n'a pas jugé utile de se déplacer pour aller voter parce qu'ils n'attendent plus rien d'un système politique où ils ne sont pas représentés. Pourtant, droite comme gauche avaient multiplié les appels pressants à voter pour faire obstacle au FN. Ils n'ont fait que l'aider, tant ils sont déconsidérés, tant ils n'ont rien à répondre au mécontentement et au ras le bol suscités par leur politique, tant ils ont cherché à faire du FN leur faire valoir. Ces partis qui depuis près de 40 ans se succèdent au pouvoir pour organiser la régression sociale, l'offensive contre le monde du travail et les classes populaires pour le plus grand profit du patronat et des banques sont disqualifiés. Face à leurs électeurs, susceptibles d'être tentés par le vote FN, ils n'avaient que morale et culpabilisation à la bouche comme si ce n'étaient pas eux qui avaient nourri, par leur politique, la propagande chauvine, réactionnaire, xénophobe et raciste du FN.  Ils ont préparé le terrain du succès du FN en reprenant à leur compte  la même démagogie.
Hollande et Valls responsables
Les Républicains et Sarkozy y ont pris une large part. Ils ont voulu capter l'électorat de l'extrême droite en rivalisant avec Le Pen et ils ont envoyé leurs propres électeurs dans ses bras. Le gouvernement Hollande-Valls porte une lourde responsabilité de par la fuite en avant réactionnaire et anti-démocratique qui a été la sienne au lendemain des attentats des terroristes intégristes. L'état d'urgence, la guerre, la campagne xénophobe contre les musulmanEs  et contre les migrantEs orchestrée par le gouvernement, ont été autant d’arguments pour le vote Le Pen. Hollande et Valls ont repris à leur compte la politique sécuritaire du FN.
Un avertissement, une menace
La politique défendue par Le Pen loin de répondre aux besoins des classes populaires, à leur mécontentement est tout entière dirigée contre elles. Comme Les Républicains ou le PS, le FN ne rêve que d'accéder au pouvoir pour servir les intérêts des classes dominantes. En pire, plus brutalement pour accentuer l'exploitation, diviser les travailleurEs alors que la crise du capitalisme perdure et s'approfondit.
Sa démagogie xénophobe et raciste vise directement l'ensemble du monde du travail. Quand Le Pen ose dénoncer le risque de voir « la charia remplacer notre Constitution »  elle n'y croit pas un instant mais flatte les peurs pour désigner les musulmanEs, tous les immigréEs, les salariéEs d'origine étrangère à la vindicte populaire pour mieux servir sa classe, les riches et les possédants, le patronat. La « priorité nationale » n'est qu'une dangereuse formule démagogique qui signifie priorité aux intérêts des patrons et des banques.
En aggravant la politique sécuritaire et militariste que mène le PS, en développant une propagande raciste, loin d'apporter des réponses à la crise, le FN ne fait qu'aggraver les tensions, le chaos. Loin d'apporter une réponse au fondamentalisme religieux, sa démagogie le nourrit, ils sont les uns comme les autres nos pires ennemis.
Construire la réponse des travailleurEs
La politique du PS entièrement dévouée aux classes dominantes, l'incapacité des forces du Front de gauche à rompre réellement avec lui laissent à gauche un véritable champ de ruines. Le PS espère sauver la mise en prenant la pose du parti le plus anti-FN en sacrifiant ses listes en PACA, dans le Nord et dans l'Est au profit de la droite qui, elle, ne veut « ni fusion ni retrait »!  Il espère ainsi sauver ce qu'il pourra dans les autres régions ! Cette gauche politicienne ne représente plus en rien les classes populaires. Elle manœuvre sur le terrain électoral mais ne tire aucune conclusion de son effondrement. Le gouvernement entend bien poursuivre et accentuer sa politique qui a fait le lit du FN.
C'est bien pourquoi conjurer la menace que représente l'extrême-droite, c'est aussi combattre la politique dont il se nourrit pour défendre nos droits sociaux et démocratiques, par nos luttes et nos mobilisations, sur le terrain social et politique. C'est rassembler toutes celles et ceux qui, au sein du monde du travail et de la jeunesse, refusent l'austérité et le chômage, l'état d'urgence et la guerre, le racisme et la xénophobie. De ce point de vue, les listes présentées par Lutte ouvrière pour lesquelles le NPA a appelé à voter  réalisent des scores entre 1 et 2 %, qui attestent de l'existence dans ce pays d'un courant certes très minoritaire mais qui pourra compter demain.
La victoire du FN, c'est d'abord l'effondrement des partis de la régression sociale, Les Républicains et le PS. Elle représente une menace mais si nous savons entendre l’avertissement pour nous rassembler, unir nos forces pour reprendre l'offensive, alors cette victoire pourrait n'être qu'un mauvais moment.
Yvan Lemaitre